Histoire. Littérature. Vichy 1940-1941 (part1)
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Début de l'article :
Question : Une fiction avec Vichy fin 1940-1941 comme toile de fond ce n'est pas courant…
Madani Alioua : C'est vrai, j'ai trouvé peu de fictions avec le Vichy de la Collaboration en toile de fond. A part le "1941" de l'académicien Marc Lambron (une bluesette entre un haut fonctionnaire de l'hôtel du Parc et une beauté résistante), un Remo Forlani qui écrit sur Vichy via une version supposée rigolote ("Emile à l'Hôtel"), des souvenirs personnels de Wanda Vulliez ("Vichy la fin d'une époque"), les auteurs.trices ont déserté la ville de Vichy et ont privilégié le Paris occupé ou la campagne provinciale. On a tous lu les romans de Modiano, le Sac de Billes, croisé du Robert Sabatier, on est tous tombé sur les journaux intimes de Maurice Garçon, d'Hélène Berr ou de Léon Werth. Vichy est resté cinq ans durant la Capitale de la France mais, dans les fictions, on a très peu utilisé le cadre historique (fin 1940-1941) et géographique de cette époque. J'ai voulu modestement et orgueilleusement m'en emparer. (Suite voir le site du blog PensezBibi) Madani Alioua et le blogueur Pensez BiBi
HTTP://WWW.PENSEZBIBI.COM/CATEGORIES/LIVRES-DE-LECTURE-POESIE/HISTOIRE-LITTERATURE-VICHY-1940-1941-22040, juin 2021
Le populo, lui, ignore bien entendu ces tractations au sommet et le désir naissant des hautes sphères de changer juste de tuteur tout en défendant la politique de Darlan. Le populo affamé, pour une part pourchassé (juifs, communistes, francs-maçons), n'est au courant de rien si ce n'est qu'il écoute Radio-Vichy, qu'il lit le Moniteur et/ou les infâmes journaux parisiens. Les maquis tenus principalement par les FTP sont embryonnaires. Il faudra attendre 1942 (que je ne traite pas) et les mesures du STO pour voir leurs rangs grossir. (Entretien 2 à suivre)
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